Les clichés de l'Improbable

En découvrant le contenu de cette vidéo, ces réactions prises sur le vif,  je pensais voir plus de gens tirant la gueule, dégoûtés d'être pris pour des cons, des gens éructants, haineux, outrés, du genre "mais quel est ce connard qui me fait perdre mon temps ???". 

Et NON. Comme quoi, des fois là (copyright Guy Hauray), les gens peuvent être cools. Et même devant ce type qui fait le guignol - concernant Chatroulette, on se dit qu'il n'a pas tort -, ils sont hilares. Décontenancés, mais - pour la plupart - hilares ou seulement souriants. Et c'est déjà pas mal.

Vidéo trouvée par mon ami J., que l'on nommera, pour protéger son anonymat, Jay-Jay The Impaleur. 

Ami de l'Improbable, permets à ton bon vieux Balthazar de te donner un conseil, qui serait payant si seulement je savais où t'habitais : mets pas trop fort le son, hein. 

Bon, je sais : les Charlots ne sont pas aimés dans leur propre pays. 

Il y a bien quelques loufoques (comme moi) et autres esprits malades (idem) pour les trouver drôles même si parfois un peu datés / plutôt sympas / cons donc funs (rayez la mention inutile et trouvez-en plus). Autant je ferais confiance à un fan des Charlots, autant je me méfierais toujours d'un fan de Franck D.
La plupart des fans des Charlots ont une lucidité admirable.  

Chauffe Marcel avec l'accent berrichon à une époque où tout le monde regrettait de ne pas être né anglais et / ou américain... attitude finalement peu conventionnelle prônée également par la mignonne Stella qui préférera toujours le folklore auvergnat au folklore américain vanté par qui-vous-savez. 

Il y a des choses chouettes chez les Charlots. Je l'écris haut et fort.

Il faut peut-être avoir un penchant pour l'improbable, sûrement, forcément. Fatalement.

Ils jouaient toujours - et on sent qu'ils s'amusaient beaucoup - des rôles de grands gamins inaptes au travail et aux responsabilités (et au mariage, vu qu'ils préfèrent rester entre copains) et ça, ça suffit à me rendre n'importe qui sympathique.
Et puis en plus, ils ont fait un super roman-photo avec l'unique Professeur Choron : ce sont leur lettres de noblesse.
S'ils faisaient des films maintenant, ils iraient saccager des MacDo avec José Bové.
Comme cela sent bon la contestation fleurie et l'humour potache et l'amour de la Nature, même si les petits perdent toujours face aux grands (voir la fin du Grand Bazar - nous pourrons un jour nous pencher sur la notion de pessimissme chez les Charlots) !!!

Vrai aussi que les Charlots à trois, c'est plus beaucoup ça. Leurs derniers films ne sont pas très bons (pas bons du tout) et on ne leur en voudra pas. Les années 60 / 70 leur allaient mieux au teint.

Et ils chantaient.
Et parodiaient.
Et parfois, leurs parodies étaient meilleures que les originales (un peu comme 'Weird' Al Yankovic). Ce qui est bien avec les Charlots (première partie des Rolling Stones quand même), c'est que leur talent leur permet de s'approprier la chanson et de ne pas faire qu'un simple copier-coller avec des mots marrants en remplacement. 

Une de mes préférées : Si tous les hippies avaient des clochettes (1969). Parodie du San Francisco de Scott McKenzie. Avec en prime des vrais bruits de clochettes à l'intérieur !

L'histoire : un jeune français malmené par la vie (cette chienne) se rêve hippie à San Francisco, avant que la sordide réalité ne le rattrape. Heureusement, ses amis sont là !

Après deux jours de Rien et d'improbables ennuis (lire le message de Melchior plus bas pour de plus amples informations en bonne et dûe forme au sujet de la nullitude concentrée), les Clichés de l'Improbable renaissent de leurs cendres, tel le Phénix.

Nous reprenons les chemins (pleins de ronces et d'improbables Trucs) des limbes du ouèb (le limbouèb), ce qui nous fait bien plaisir :

Dans le désordre : Balthazar (personnellement moi-même), Melchior (au téléphone) et Gaspard (dont nous ignorons toujours l'identité, mais notre âme est noble) sur les routes du Ouèb.

Car l'improbable ne meurt jamais.

Après une absence insoutenable de deux jours (mieux que Jésus, que nous avons vu dans ses langes, faut-il le rappeler), les clichés reviennent ! *applause*  Ce ne fut pas une mince affaire. En effet, le FBI, la CIA et Jean-François Porry ont uni leurs forces afin de faire taire la voix claire et limpide des explorateurs enthousiastes et atterrés qui vous servent avec prestance et abnégation et tout plein de mots la lie poisseuse et colorée du net. Voire du monde.

En effet, la nullitude concentrée de ce site a créé un trou noir qui a eu pour effet de couper l'électricité dans notre bunker secret. Oui : nous avions officiellement pété un plomb. Et les méchants nous ont envoyé un électricien moyennement compétent qui nous a privé de net pendant ces funestes jours. Les fourbes ! 

Pour nous faire pardonner, nous vous avons concocté un menu digne de ce nom :

Fichier sponsorisé par "un dîner presque parfait".

Et pour donner une petite touche sexy, un grand jeu concours : à votre avis, c'est quelle taille de bonnet ? 

Nous remercions pour cette dernière Rincevent qui atteint le statut très envié de pénible contributeur. Félicitation !

Clothilde a une voix inimitable. C'est bien simple, on dirait que chanter, ça l'emmerde au plus haut point. 
Ou alors, elle est flegmatique. Peu importe la raison.
C'est ce qui m'a fait l'apprécier, la première fois que je l'ai entendue. De mon point de vue, Clothilde n'entre pas dans la catégorie du Pire mais ça serait trop long à expliquer et je n'aime de toute façon pas trop expliquer.

Chanteuse malgré elle (elle voulait être peintre et n'aimait pas tellement chanter, ceci explique peut-être cela) des années 60, Clothilde a connu un joli succès avant de tomber dans l'oubli : il faut dire qu'elle n'a enregistré que 8 chansons.
Et c'est justement ce qui en fait une Chanteuse Culte (dans un tout petit cercle, certes). 

Ses chansons sont pourtant plutôt sarcastiques, complètement déjantées. Foncièrement bêtes et méchantes.
Pour toutes ces raisons, il FAUT écouter Clothilde.

Fallait pas écraser la queue du chat. Le héros (celui qui a écrasé la queue du chat) finit par...
Ah ben non, chut !

Et nous t'aimons aussi, Jaguar Force ou quel que soit ton nom.

Cet illustre film, bien connu des amateurs de nanars, est entré au Panthéon des films "méga-pas-biens" grâce à UNE seule chose : son doublage étant considéré (à juste titre ?) comme l'un des pires au monde.
Sa faiblesse fait sa force... car avouons que sans cet honteux, ce méprisable, cet odieux doublage, le film ne serait qu'un film d'action (incompréhensible) noyé dans la masse et vite oublié. 

Ci-dessous, un des passages cultes du métrage, voté culte quasi à l'unanimité de deux, quoiqu'un autre passage tout aussi bien se promène sur YouDevil me dit K.P Melchior mais je m'en souviens plus.
Zut.

Vous vous demandiez pourquoi Tarzan s'est vattaché à cette pimbèche de Jane ? Voici la réponse :

C'était ça ou Cheeta.

To be continued...

Merci à J. à qui je dois cette découverte.

Le clip (intégralement tourné en Egypte) La Colère de Ramsès de Fadades.